ZAC de MORVILLE LES VIC
la poubelle du SAULNOIS suite ?
Merci à la communauté de communes du Saulnois


               DASRI

 
 



La ComCom veut implanter une usine de traitement des
Déchets d'Activités de Soins à Risques Infectieux


Objectif MLV :  la mise au placard de ce nouveau projet

 


DASRI mesures d'urgence suite à un incident 14/02/14
DASRI un témoignage des odeurs  27/11/13
 DASRI : Article répu du 17/11/13
 

Le concours des projets les plus fous est ouvert à la ComCom
A ce jour, après la Méthanisation, Saulbois, le quai de transfert c'est au tour du projet d'une usine de traitement des Déchets d'Activités de Soins à Risques Infectieux (DASRI) de voir le jour (octobre 2013)


Faut -il justifier les dépenses somptueuses de la ComCom dont l'aménagement de la 2ème partie de la ZAC (sans savoir à quoi elle va servir


DASRI = déchets produits par les établissements de santé publics ou privés
hôpitaux, cliniques, maisons de retraite, centres de convalescence, laboratoires
d'analyse et de recherche ou par les professions de santé médecins, infirmiers,
dentistes, vétérinaires, pharmaciens …

Risques qu’ils peuvent présenter : infectieux, mécaniques ou psycho-émotionnels, toxiques, chimiques, radioactifs…

 

Les grandes lignes
 

Bien entendu il faut ce type d'usines mais leurs implantations doit être raisonnées en tenant comptes de divers critères dont :

- La proximité des zones de déchets pour la collecte et le transport des résidus après traitements afin de limiter les coûts de transport et les gaz à effet de serre.

Pour 100 Tonnes qui rentrent dans l'Unité de Traitement, il y a 100 Tonnes qui sortent désinfectées dont 30% ,assimilés à des ordures ménagères, seront emmenées à la déchetterie de Les Mesnils (54) et 70 %, assimilés à du tri,  seront chargés sur la ZAC via des entreprises spécifiques (fer, plastique, papiers ...)
Le Saulnois étant désertique il n'y a pas des milliers de tonnes de DASRI ... Un ramassage raisonné est peut-être à envisager.

 

- Il ne faut pas confondre ZAC de campagnes et ZAC de villes où les nuisances sont à relativiser
- Il ne faut pas dévaloriser la ZAC afin de la laisser attractive pour des entreprises "non nuisantes" type BR Toitures, la Poste, Texpro, Claudel, Pernet, Barrasi, ... et éviter la mort de la ZAC. (qui aura coûtée bonbon LOL)

 

 


Sa procédure de traitement n'est pas l'incinération mais la désinfection.
Son procédé : Les DASRI sont broyés dans un autoclave puis stérilisés à la vapeur pendant 10 mn à 138°C
L'usine est soumise aux normes ICPE.


Voir et bien lire l'enquête publique (ici=>)faite pour l'usine de Martigues un projet de base similaire à celui de Morville :
- Martigues = 1800 T de déchets à traiter à la base du projet (une extension des capacités ayant été faite après signature du premier permis)
- Morville = 1600 T de déchets à traiter à la base. 


Il reste à nous prouver qu'il n'y aura pas d'extensions ni de nuisanses à Morville comme l'a certifié le directeur de l'usine. (Dans les différentes enquêtes, sur divers lieux en France, les odeurs sont citées à moult reprises, nous voulons donc bien croire qu'il n'y en aura pas, mais reste à le prouver)


Cette entreprise souhaitait s'implanter à Saint Avold mais selon son directeur, le site ne convenait pas. C'est à Pont à Mousson que l'usine peut aussi s'implanter car le site convient et visiblement les élus du secteurs sont OK. (le prix d'achat est de 12€ le m2 contre 1.5€ à Morville)
Mais c'est un représentant de la région Moselle, missionné pour implanter des entreprises dans le 57, qui a aiguillé cette usine sur Morville. Actuellement le directeur a donc le choix entre Pont à Mousson (Les Mesnils) et Morville Les Vic.


Le bâtiment serait de 1 000 m2, mais le directeur acheterait plus d'1 ha sur la ZAC (soit plus de 10 000 m2). C'est la parcelle la plus proche du village !
Le directeur nous dit qu'aucune extension ne sera effectuée. Alors pourquoi autant de surface pour un petit bâtiment ? => Nous pensons que 2 500 m2 seraient largement suffisant, limiterait les risques d'extension à terme et laisserait du terrain pour d'autres entreprises "propres".

La même unité est implantée à Martigues sur 2 700 m2 avec un bâtiment de 1 000 m2 et ... une extension a été demandée (extrait ci-dessous) :

L'exploitant souhaite avec ce projet augmenter ses capacités de prétraitement et diversifier ses activités sur le site (transit de déchets dangereux tels que produits chimiques, emballages souillés, amiante libre ou fibrociment, ... ). La quantité annuelle de DASRI traités passera de 1800 T/an à 8800 T/an (se répartissant en 7300 T/an de DASRI solides et 1500 T/an de DASRI liquides).
Ceci devrait permettre de limiter l'expédition de ce type de déchets vers les incinérateurs de Toulon dans le Var et de Vedène dans le Vaucluse, seuls autorisés pour l'instant à traiter ces déchets, et donc de diminuer les distances de transport par camions correspondantes.


Un second site de cette société JCG à Grabels est assise sur 2600 m2 pour un bâtiment à étage de 700 m2 au sol => Extrait du rapport du commissaire enquêteur :
Avis des Conseils Municipaux
La mairie de Montpellier et de Grabels m’ont transmis le compte-rendu de leurs délibérations sur ce projet d' implantation. L' avis de Montpellier est favorable à cette installation. La copie des extraits du registre des délibérations figure dans l’annexe n° 7 du présent rapport. Par contre la commune de Grabels m'a adressé une demande que j'ai reçue le 4 Juin de prolongation d'enquête et une demande de
réunion publique auxquelles je n'ai pas donné suite vu la date de réception et le manque d'éléments nouveaux figurants dans la lettre. Elle a délibéré à ce sujet le 18 juin 2012 et émis un avis défavorable en mettant en avant des arguments concernant la proximité avec la zone d'habitations, la fréquence trop importante des déplacements des véhicules de transport ainsi que le risque d'odeurs et la non
adaptation de la ZAC Euromédecine II à l' accueil de ce type d'activités 

 

Ce qui n'a rien changé pour la validation du projet !

Avis du commissaire enquêteur :
A l’examen de l’étude d’impact, on constate que les sources de pollution ou les nuisances générées par cette activité industrielle, sont convenablement prises en compte. De plus les produits sont pratiquement inertes sous leur forme génériques.
Il n’y a qu’en cas d’accident grave (incendie, explosion, renversement de conteneur…) que l’environnement pourrait être impacté.
Le bâtiment prévu est en rétention totale, ce qui permet de confiner aisément tout produit qui pourrait être déversé accidentellement. Cette configuration des rétentions permet d’éviter des mélanges de produit dans l’hypothèse d’un déversement intempestif. De plus, en cas d’incendie, le site fera office de zone de rétention avec une capacité de confinement de 150 m3 . Le principe de confinement nous parait tout à fait conforme aux règles de sécurité pour ce genre d’activité.
Santé publique
A l’examen des données qui figurent dans le rapport, il semble que cette activité n’a pas d’impact direct ou indirect ou d’effets significatifs sur la santé des riverains, ni sur l’environnement immédiat. L’activité de cette entreprise ne génère pas de risques spécifiques liés à l’utilisation de réactifs ou à des opérations de transformation qui pourraient produire du bruit, des vibrations des émissions atmosphériques etc.., pouvant provoquer des dangers pour les populations avoisinantes. Le risque d'odeurs est cependant présent et devra faire l'objet de contrôles efficaces. L’intégration de ce centre dans une zone d’activités économiques adaptée pour recevoir ce genre d’activité, permet de réduire considérablement les risques sur la santé publique. Il nous semble, bien que la prudence soit de mise dans ce domaine, que le risque sanitaire pour la population peut être considéré comme « négligeable » au sens du terme utilisé par les organismes de contrôle de santé publique.



Sur la ZAC de Morville :
 A l'extérieur seront stockés les déchets traités en attente d'expédition. La durée du stockage variera selon les cours financiers des matières à la revente => si le cours reste bas, le stockage pourra être long ?

La quantité de déchets de soins à risques infectieux à traiter serait de 1 600 T dont 600 T en provenance de l'hôpital de Mercy, 600 T de Saint Avold et 400 T ??? du Saulnois. Mais aucune estimation n'est faite à ce jour sur les quantités du Saulnois.
Il faut donc que quelqu'un se lance dans les chiffres pour nous dire desquels hôpitaux viendrons ces 400 T (on ne peut monter un tel projet sans ces chiffres).
Le Directeur confirme qu'il n'y aura pas plus de 1600T traitées sur la ZAC. Cela il faudra bien le noter noir sur blanc ! car dans l'enquête publique de l'usine de Martigues, une extension est mentionnée et la surface achetée est énorme pour un petit bâtiment.


Avec le temps nous nous méfions des hommes politiques. Pas vous ?

Les emplois créés seraient de 5 pour l'usine (donc faible) car l'objectif d'une telle usine et d'avoir le maximum de tâches automatisées.

Le nombre de camions (15 T) est estimé à 6 par jour (donc faible). Il faut toutefois rajouter ceux qui viendront enlever les déchets.

La quantité d'eau consommée et rejetée vers Château Salins reste faible

Sur le risques incendie : rien n'a été abordé sur les conséquences éventuelles aux environs

Rappelons qu'il y a des habitations à quelques mètres de la parcelle prévue aux DASRI

 

Un film sur une usine de même type a été présenté aux élus. C'est d'ailleur la simple vision d'un film qui semble faire prendre des décisions aux élus !

Une réunion organisée par la communauté de communes du Saulnois en présence du Directeur de JCG Environnement Est, du Directeur Général Adjoint de Moselle développement a rassemblé le 15 octobre 2013 une dizaine d'élus, le Maire et le Président de l'association Morville Lieu de Vie.

A noter que peu de personnes présentes à cette réunion semblaient avoir des renseignements sur le traitements des DASRI, mis à part l'association Morville Lieu de Vie qui a planchée sur la question durant une semaine. Nous espérons qu'il n'en est pas de même pour les autres projets traités par la comcom...

L'association Morville Lieu de Vie s'est réunie la veille de la réunion pour mettre en commun les informations et mettre en avant les questions à poser.


Pour Morville Lieu de Vie :
Nous restons dans l'attente de preuves face à la "non présence d'odeurs" et à la "non extension de l'usine".
Un projet de réunion au village est peut-être à organiser via la Mairie et l'association MLV.
Un projet de visite d'une usine de même type est peut-être à envisager (mais pas à Martigues)
Une enquête de voisinage est à effectuer auprès d'habitants qui logent à proximité de ce type d'usine
Il ne faudrait pas que cette entreprise se transforme en usine de traitement des ordures ménagères.


Donc pour la Mairie et l'Association : pas de signature de permis prévue à ce jour.
 


N'oubliez pas de faire un tour sur le site incontournable du Saulnois  
"Grain de Sel" =>



 





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